Le Syndrome du Choc Toxique ou SCT fait partie des maladies les moins connues touchant les femmes.Malheureusement, c’est un fait divers qui s’est déroulé en Belgique durant le mois de janvier 2020 qui a mis en lumière l’existence de cette infection rare. Dans cette histoire, une jeune femme de 17 ans prénomméeMaëllea perdu la vie à cause d’un choc toxique déclenché par le port d’un tampon hygiénique. De plus, les nombreuses erreurs de diagnostic effectuées par les médecins ont rendu difficile la réalisation des soins appropriés pour sauver cette jeune Belge. Découvrez ici toutes les informations essentielles à savoir sur le syndrome du choc toxique : les causes, les symptômes, les soins et les mesures préventives à prendre.

Focus sur les origines et les causes de l’apparition du choc toxique

Le syndrome du choc toxique a été découvert et étudié depuis de nombreuses années par des chercheurs. Néanmoins, cette maladie reste peu connue du grand public en raison de son caractère rare.

Le STC est une infection bactérienne grave causée par la Staphylococcus aureus (une forme de staphylocoques dorés). La présence de ce microbe, notamment au niveau des organes génitaux féminins, constitue la principale cause de cette maladie. En l’absence de soins appropriés, l’infection bactérienne peut entraîner une mort rapide, comme ce fût malheureusement le cas de Maëlle.

Il faut noter que le port des protections périodiques (tampons, coupes menstruelles, serviettes hygiéniques, etc.) n’entraîne pas systématiquement le syndrome du choc toxique. Néanmoins, la mauvaise utilisation de ces produits peut favoriser la formation de bactéries dans le vagin. Les germes pathogènes vont se diffuser rapidement dans le corps jusqu’à atteindre les organes vitaux.

Il faut noter que le syndrome du choc toxique est une maladie souvent associée aux femmes. Et pour cause, la moitié des cas répertoriés ont été diagnostiqués chez la gent féminine. Néanmoins, cette maladie touche tout le monde, y compris les hommes et les enfants.

Zoom sur les symptômes associés au syndrome du choc toxique

De manière générale, on peut noter que les symptômes du choc toxique sont très semblables à ceux de la grippe et des infections gastro-intestinales. D’où les erreurs de diagnostic fréquentes de la part des médecins. Sachez que le syndrome de choc toxique est associé aux symptômes suivants :

• fièvre soudaine (avec une température supérieure à 38,9 °C) ;
• vomissements ;
• maux de gorge ;
• diarrhée ;
• éruption cutanée ressemblant à un coup de soleil ;
• douleurs musculaires ;
• étourdissements ;
• évanouissement ou sensation de vouloir s’évanouir…

Si vous ressentez un ou plusieurs de ces signes, notamment lors des périodes de règle, il est judicieux d’enlever immédiatement les protections hygiéniques. Ensuite, consultez rapidement le médecin et faites-lui part de vos craintes concernant les risques liés au choc toxique.

Les différents traitements pour traiter le choc toxique

Après la confirmation du diagnostic médical, le personnel de santé prescrit habituellement des antibiotiques afin de lutter contre les infections bactériennes. Malgré l’urgence, l’automédication est à éviter absolument.

Les mesures de prévention recommandées afin d’éviter le syndrome du choc toxique

Pour limiter l’apparition des infections bactériennes, notamment lors de la menstruation, une bonne hygiène intime est recommandée.Voici quelques conseils :

• bien laver les mains avant et après l’insertion d’un tampon ;
• alterner l’utilisation des tampons avec d’autres protections hygiéniques comme les serviettes hygiéniques pendant les règles ;
• changer de tampon toutes les 4 à 8 heures en fonction des flux sanguins ;
• utiliser les tampons uniquement durant vos règles et non en prévision de l’apparition des règles ou d’autres sécrétions vaginales suspectes…

Bref, le syndrome du choc toxique constitue une infection bactérienne rare mais grave touchant majoritairement les femmes. C’est pourquoi, il faut être à cheval sur les questions d’hygiène durant l’apparition des menstruations. Cette prudence permet aussi d’éviter d’autres infections comme la mycose vaginale.