Contrairement aux idées reçues, le syndrome de Gilles de la Tourette n’est pas une maladie récente, car elle date de 1853. Toutefois, il faut admettre que le pourcentage de victimes de cette maladie a progressivement augmenté au cours des dernières années. D’après les spécialistes, il est contracté suite à une hérédité génétique.

Comment diagnostiquer le syndrome de Gilles de la Tourette ?

Malgré les recherches scientifiques et les avancées technologiques, le diagnostic du syndrome de Gilles de la Tourette ne peut se faire via l’imagerie médical. Étant donné qu’à première vue il peut être confondu avec les tics habituels, il est judicieux que le malade soit suivi de très près, par un médecin durant au moins 15 jours. C’est ce qu’on appelle un diagnostic clinique. C’est suite à une série d’examens psychologiques approfondies que le médecin peut se prononcer sur la maladie. Par ailleurs, l’auto-diagnostic est également possible grâce au remplissage d’un formulaire médical sur lequel le malade doit répondre à de nombreuses questions. Cependant, cette seconde option est conditionnée par la sincérité de ce dernier.

Quels sont les symptômes de cette maladie ?

En général, les premiers symptômes du syndrome de Gilles de la Tourette apparaissent chez les enfants de 5 à 12 ans. Ces derniers sont de plus en plus pertinents au fur et à mesure que l’enfant grandisse. Un parent attentif pourra pré-diagnostiquer la maladie dès l’apparition des symptômes progressifs suivants :

• Les tics moteurs répétitifs et involontaires, variant selon les circonstances (la joie, la colère, la surprise ). En général, ils se remarquent au niveau du visage, des épaules ou des mains.
• Les cris brefs, soudains et involontaires
• Les troubles du comportement ;
• Les difficultés scolaires ;
• L’utilisation abusive et involontaire de gros-mots.

Quels sont les traitements à suivre ?

Malgré les recherches scientifiques faites, le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie chronique, par conséquent, il est incurable. Néanmoins, de nombreux traitements à vie sont proposés afin de réduire les effets négatifs de la maladie.

La thérapie

Le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie ayant comme origine un trouble psychologique assorti d’un dysfonctionnement cérébral. Compte tenu de ce fait, la logique médicale veut que lorsqu’une maladie est d’ordre psychologique, le traitement approprié ne peut être que thérapeutique. C’est de cette manière que le médecin traitant peut agir sur l’état mental du patient en utilisant des techniques anti-stress telles que l’hypnose Ericksonienne ou la thérapie cognitivo-comportementale.

Les soins médicaux

Étant donné que le syndrome de Gilles de la Tourette est classifié parmi les maladies rares, son traitement répond à un protocole de soin définit par la haute autorité de santé (HAS). Parmi les plus pertinents, on peut noter les soins auto-administrés qui sont essentiellement constitués de calmant afin de pallier aux troubles nerveuses. Une diététique saine, une pratique quotidienne du sport et 10 heures de sommeil journalier sont également conseillés, car ils favorisent la santé et le bien-être du patient.

La lithothérapie

D’après des témoignages, la lithotéhrapie ferait également des merveilles. Afin de calmer cette maladie neurologique, elle propose aux malades de se munir de pierres dont la vertu est de rééquilibrer leur shakra et d’apaiser les troubles nerveuses. Les gemmes les plus efficientes sont la célestine, la cornaline, l’aragonite, le quartz et le rubis.

Les remèdes de grand-mère

Il existe des remèdes naturels agissant efficacement contre les tics involontaires. En effet, certains patients confirment s’être calmés suite aux recettes de grand-mère ci-après :

• La diffusion ou le massage à la lavande ;
• La diffusion de la marjolaine ;
• L’infusion à la valériane : il faut en consommer une tasse par jour, avant de se coucher et pendant une semaine.