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FAQ sur les infections nosocomiales ?

FAQ sur les infections nosocomiales ?

D’après une enquête menée par la Santé Publique France en 2017, un patient hospitalisé sur vingt est atteint d’une infection nosocomiale. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Comment peut-on l’attraper ? Comment la prévenir ? Existe-t-il un traitement pour guérir cette infection ? Les réponses dans cet article.

Infections nosocomiales : c’est quoi ?

Le mot « nosocomial » vient du mot latin « nosokomia » qui veut dire soins donnés aux malades. De ce fait, une infection est considérée comme nosocomiale si elle est encore absente lorsqu’un patient vient d’être admis à l’hôpital et qu’après 48 heures, elle se développe. Ce délai minimum exigé par loi permet de distinguer ladite infection de celle d’acquisition communautaire.

Quelles sont les origines des infections nosocomiales ?

Les origines des infections nosocomiales sont multiples. Elles peuvent survenir lors de l’admission du patient à l’hôpital ou être liées aux différents soins.

Mais d’une manière générale, les origines de ces infections sont classées en deux catégories, à savoir les infections d’origine endogène et les infections d’origine exogène.

Quels sont les différents types d’infections nosocomiales ?

Ces infections se déclinent en plusieurs types relevant de différentes voies de transmission. Mais les infections les plus connues et les plus fréquentes sont les suivantes :

    • Les infections urinaires : représentant 30 % des cas en France, ce type d’infection est rarement grave. Le patient contracte l’infection lors d’une chirurgie de ses voies urinaires ou lors de la pose d’une sonde urinaire.
    • Les pneumonies : elles représentent 16,7 % des cas d’infections nosocomiales et sont souvent liées à la ventilation assistée ou l’intubation trachéale.
    • Les infections du site opératoire : 13,5 % des cas sont associés à ce type d’infection. En général, il survient à la fin d’une intervention chirurgicale.
    • Les bactériémies et les septicémies : elles représentent 10,1 % des cas d’infections nosocomiales détectées. Les malades sont exposés à ces infections au moment de l’introduction de cathéters dans leurs voies sanguines.

Quid des modes de transmission ?

Il existe deux modes de contamination des infections nosocomiales. Le premier provient de la personne malade elle-même. Dans ce cas, les agents infectieux sont présents au niveau des muqueuses ou à la surface de la peau de cette dernière.

Le second provient, par contre, de l’environnement du patient. Cela peut donc émaner du personnel soignant, d’une autre personne malade, d’un objet contaminé, etc.

Bon à savoir : la gravité de ces infections dépend grandement de l’état du patient. Elle est très importante chez les prématurés, les personnes âgées, les personnes qui ont un système immunitaire affaibli, les grands brûlés ainsi que les polytraumatisés.

Selon une étude réalisée en 2018 par l’Agence nationale de santé publique, quatre bactéries sont à l’origine de la plupart de ces infections : Eischerichia coli, Staphylococcus aureus, Enteroccus faecalis et Pseudomonas aeruginosa.

Qu’en est-il de leurs symptômes ?

Les symptômes de ces infections se traduisent par les signes d’apparition. Ils varient selon la l’organe infecté.

Pour les infections urinaires, le patient urine fréquemment et ressent des douleurs atroces lors de la miction. Dans certains cas, les urines contiennent du sang.

En revanche, les signes de pneumonies sont instables. Ils peuvent se traduire par un essoufflement, une toux, des frissons, une fièvre et une douleur au niveau du thorax.

Concernant les infections au niveau de la zone opérée, les symptômes sont très variés : une fièvre, des signes d’écoulement d’abcès, des signes d’inflammation, des douleurs, etc. Pour rappel, ces symptômes dépendent du type d’intervention ainsi que de l’organe en question.

Les symptômes de la septicémie, quant à eux, sont très spécifiques. En général, le patient devient fiévreux et a une fréquence respiratoire très élevée. En plus de cela, une tachycardie, des sueurs, des frissons, des périodes d’hypothermie se succèdent.

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