L’AVC ou accident vasculaire cérébral est une maladie qui ne prévient pas et qui peut toucher un Français toutes les 4 minutes. Il s’agit d’une des causes de mortalité qui vient après les infarctus et les cancers. Cependant, par rapport au cancer du sein, l’AVC est une maladie plus dangereuse. Découvrez ci-après les symptômes et les traitements de l’AVC.

Les symptômes de l’AVC

Vous pouvez reconnaître l’AVC grâce à certains signes, à l’exemple de la paralysie d’un côté du corps. Vous ne ressentez plus votre jambe, votre bras et la moitié de votre visage. Parfois, c’est toute la partie d’un côté de votre corps qui ne répond plus.

Il est aussi possible de reconnaître l’AVC par la présence de troubles du langage. Vous perdez vos mots. Vous parlez avec un jargon que personne n’arrive à comprendre. Vous présenter des difficultés à articuler ce que vous voulez dire.

Une personne souffrant d’un AVC manifeste, entre autres, des troubles de la sensibilité. Cela peut se traduire par un engourdissement au niveau des bras, des jambes et du visage, pouvant provoquer une chute. Parfois, vous pouvez même avoir des problèmes à bouger votre jambe ou votre bras.

Les problèmes de vision font aussi partie des symptômes de l’AVC. Ils peuvent se présenter sous différentes formes : perte de la vue, trouble de la vision, problème de la vision des couleurs, sensation d’éblouissement, etc.

Les maux de têtes violents et les troubles de l’équilibre font aussi partie des symptômes de l’AVC. L’AVC peut aussi se manifester d’autres manières : déclin de conscience, désorientation et confusion, regard dévié, pupilles inégales et digestion difficile.

Les différents traitements de l’AVC

Les traitements de l’AVC varient en fonction de la circonstance. Dans le cas d’une obturation, procédez à l’administration d’un activateur tissulaire du plasminogène. Il s’agit de la fibrinolyse ou du thrombolyse. C’est un médicament à injecter aux patients dans un délai de 4h30 après l’incident.

Si l’accident vasculaire cérébrale est identifiée au niveau de l’artère cérébrale, il vaut mieux opter pour une thrombectomie mécanique. C’est une opération à effectuer dans les 6 heures suivant l’AVC. Cela consiste à enlever le caillot grâce à un filet miniature ou stent. En tenant compte des données de l’imagerie cérébrale, vous pouvez effectuer la thrombectomie même dans les 24 heures après la manifestation des signes de l’AVC. C’est une solution à privilégier si la thrombolyse ne vous convient pas.

Afin de limiter l’apparition de nouveaux caillots, prenez des anticoagulants ou des médicaments antiagrégants plaquettaires. C’est aussi un bon moyen de réduire les risques de complications de l’AVC. Dans certains cas, vous pouvez aussi être amené à suivre des traitements de l’hypertension, du diabète ou de l’excès de cholestérol. Cela dépend de la source de l’accident vasculaire cérébral.

Les facteurs risques de l’AVC

Les facteurs risques de l’AVC sont nombreux, à l’exemple de l’âge. En effet, c’est une maladie qui peut survenir à n’importe quel âge. Cependant, elle affecte davantage les personnes âgées. Le sexe figure aussi parmi les facteurs risques de l’accident vasculaire cérébral. La population masculine est la plus touchée par cette maladie, mais elle tue plus de femmes que d’hommes. L’AVC peut être aussi héréditaire et peut dépendre de l’ethnie. Par exemple, si vous êtes d’origine asiatique ou africaine, les chances que l’AVC vous touchent sont élevées.

Il y a également les facteurs risques qui peuvent être contrôlés en suivant une bonne hygiène de vie. Sur la liste, retrouvez le tabagisme, l’hypertension, la dysplidémie, le diabète, la maladie de l’artère carotide et l’accident ischémique transitoire. Les maladies cardiaques, les troubles de coagulation sanguine et les pilules contraceptives font aussi partie de ces éléments qui peuvent augmenter le risque de l’AVC. Mais, ils peuvent être parfaitement maîtrisés en adoptant les bons gestes au quotidien.